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Parasites sonores
Dans ma tête
Parasites sonores
Dans mon coeur
Y crois-tu encore
À mes secrets?
Viens donc jouer dehors
Dans la tempête
Alors que je m’apprête à flirter avec le vide
Je te vois toi
Et seulement toi
Ces sentiments lolycéens
Me parcourent l’échine de haut en bas
Ce n’est que le temps
Qui arrêtera
Cet écho sous-marin
Crinoline en or
Au-dessus de moi
Je regarde ton corps
Comme ma première fois
Me vois-tu éclore
Je me sens renaître
C’est multicolore
Dans tout mon être
Ces sentiments lolycéens
Me parcourent l’échine de haut en bas
Ce n’est que le temps
Qui arrêtera
Cet écho sous-marin
Il n’y a que
Ces sentiments lolycéens
Qui me purifient comme autrefois
Ce n’est que le rêve
Qui restera
Jusqu’à la toute fin
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3. |
L’escalier mouvant
04:52
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Sillonnant l’air
Elle attend dans l’escalier mouvant
Calmement, descend dans le sable en mouvement
Enlisée dans l’escalier descendant
Absente, s’enfonce de plus en plus dedans
L’emmarchement
Où j’attends dans l’escalier montant
Immobile, j’escalade le mont solifluant
En sortant de l’escalier gravissant
Celui où j’atteins la cime seulement
Tête à pic
Dans l’escalier mobile
Parallèle
L’escalier paralytique
Nous nous sommes rencontrés sans bouger
Aux directions opposées obligées
Des escaliers mécaniques séparés
Parallèle
L’escalier paralytique
Nous nous sommes rencontrés sans bouger
Aux directions opposées obligées
Des escaliers mécaniques séparés
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4. |
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Je t’ai vu dans la nuit
Tu sortais d’un taxi
Pas de signe de vie dans les rues
Surtout à cette heure-ci
Le désir me monte à la tête
Quand tu t’appuies sur le parcomètre
Me fixe en silence et souris
Tu me souris
No yeux se frenchkiss déjà
Mais j’attends la suite
Un simple faux pas me dit
Que tu prendras la fuite
Le trottoir ivre nous guide vers l’infini
Puis tu t’arrête soudainement
Ce serait chez toi ici?
Ces baisers nous consument
Dans les marches de ton appartement
L’inhibition s’envole
Aussi rapidement que tous nos vêtements
Si ce moment s’efface au lendemain
Et tout est comme avant
Promets-moi de me montrer son visage
Le temps d’un instant
Le temps d’un instant
Nous trébuchons dans le noir
Et je sens que c’est ton lit
Le parfum guerlain de tes draps
M’étouffe de nostalgie
Dirige-moi
Dans ta plus belle folie
Nos façades s’écroulent
Pour ne faire place qu’au plaisir
Ces baisers nous consument
Dans les marches de ton appartement
L’inhibition s’envole
Aussi rapidement que tous nos vêtements
Si ce moment s’efface au lendemain
Et tout est comme avant
Promets-moi de me montrer son visage
Le temps d’un instant
Le temps d’un instant
Le temps d’un instant
Le temps d’un instant
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5. |
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On s’enfuit du combat
Est-ce pour la dernière fois?
On compte les moments léthargiques
Des derniers mois
Si tout était plus clair
Sans crainte et sans mystère
Nos folies ne seraient que passagères
Amour, querelle, querelle, amour
Un juste milieu
Pourrait nous plaire un jour
Mais nos coeurs bipolaires
se perdent et se retrouvent encore
Si c’était à refaire
Serions-nous exemplaires?
Nos adieux sont teintés
De non-retour
Mais nos personnalités incompatibles
Se chercheront toujours
Amour, querelle, querelle, amour
Un juste milieu
Pourrait nous plaire un jour
Mais nos coeurs bipolaires
se perdent et se retrouvent
Amour, querelle, querelle, amour
Un juste milieu
Pourrait nous plaire un jour
Mais nos coeurs bipolaires
se perdent et se retrouvent encore
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6. |
Lovesick en voyage
04:19
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Que dirais-tu de tout lâcher
Et de partir avec moi?
On nous attend sur la West Coast
Les palmiers s’impatientent déjà
Qu’arriverait-il
Si la plage nous déserte?
Que la mer s’assèche
Laissant tous ces corps inertes
Figeant soudainement sur Sunset
Hollywood a pris notre foi
Le soleil californien nous brûle déjà
Donne envie de s’enfuir à la nage
Les anges ont coupé nos ailes
Pour qu’on se noie
Englouti par nos vagues scélérates
Ici, le sable est chaud
Mais nos coeurs sont froids
La passion n’est rendue qu’une épave
La vue est digne d’une carte postale
Mais nous sommes lovesick en voyage
À quoi rêverais-tu
si nous n’étions pas dans ces draps de soie?
Tes fantasmes de Venice
Ont pris toute la place que j’avais en toi
L’horloge tourne lentement à l’aéroport
Chacun de son côté
Moi je lis et toi tu dors
La catastrophe est imminente
La boîte noire
Je la sers dans mes bras
Le soleil californien nous brûle déjà
Donne envie de s’enfuir à la nage
Les anges ont coupé nos ailes
Pour qu’on se noie
Englouti par nos vagues scélérates
Ici, le sable est chaud
Mais nos coeurs sont froids
La passion n’est rendue qu’une épave
La vue est digne d’une carte postale
Mais nous sommes lovesick en voyage
Nous sommes lovesick en voyage
Nous sommes lovesick en voyage
Nous sommes lovesick en voyage
Nous sommes lovesick en voyage
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7. |
Les abysses de l’égo
03:08
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Trop souvent j’ai regardé
Vers ce qui n’était pas là
Trop souvent, je n’ai fait que hurler
Jusqu’à effacer ta voix
Trop longtemps je t’ai fatigué
Jusqu’à en épuiser tout de toi
Trop longtemps j’ai assumé
Que ton bonheur se fondait
Dans mes moments de foi
Trop rapidement on s’est jeté
Dans les abîmes du silence
Et de l’anonymat
Comment faire pour oublier
Tous ces chemins
Menant qu'à une seule voie
Et pour une fois
J’ai cru rêver
À cette histoire spatiale
Dont tu me parlais déjà
Et pour une fois
J’ai cru fantasmer
À cette espace
À cette romance
Où je nous vois
Toi et moi
Toi et moi
Et pour une fois
J’ai cru rêver
À cette histoire spatiale
Dont tu me parlais déjà
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8. |
Ta solitude astromobile
03:30
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Dans cette rue dissonante
Je la croise, insouciante
Elle me sonde une seconde
Lève la tête, appréhende
Son regard
Sans aucune réponse
Malgré les cernes
Des rires trop blancs
Le goût amer
Du manque de chance
La hantise de nos vies d’antan
Le non retour
Pesait sur elle
On ne prend vie qu’au centre-ville
Dans ton discours
Tes yeux révèlent
Ta solitude astromobile
Ta solitude astromobile
Ta solitude astromobile
Ta solitude astromobile
Dans mon urne d’idées sombres
Elle renaît de ses cendres
Ça me hante, je retombe
Mais pourquoi j’en redemande?
Les maux m’habitent
À chaque refrain
Ces souvenirs imbibés d’alcool
Les âmes en fuite
Jusqu’au matin
La romance se retrouve au sol
Les perséides
de tes envies
Transpercent mon corps immobile
Tout ce sang d’encre indélébile
Ma solitude astromobile
Ma solitude astromobile
Ma solitude astromobile
Ma solitude astromobile
Ta solitude astromobile
Ma solitude astromobile
Ta solitude astromobile
Ma solitude
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9. |
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10. |
Les métamours
03:51
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Les métamours
Je désapprends
Je démantèle
Vos vêtements
De vos atours holographiques
Dont je martèle la mécanique
Les métamours
C’est décevant
Je vous rappelle
En chuchotant
De vos tournures si dramatiques
Dont je me lasse, mélancolique
Dont je me lasse, mélancolique
Dont je me lasse, mélancolique
Dont je me lasse, mélancolique
Dont je me lasse, mélancolique
Allez, foutez le feu
Mettez le à vos matelas
Les cendres se répandront dans l’air
N’oubliez pas
Tous vos costumes d’apparat
C’est tout ce qu’il reste à faire
Les métamours
C’est fascinant
Je vous embrasse
En soupirant
Discours pseudo-philosophiques
Je vous trouve tellement pathétique
Je vous trouve tellement pathétique
Je vous trouve tellement pathétique
Je vous trouve tellement pathétique
Je me trouve tellement pathétique
Allez, foutez le feu
Mettez le à vos matelas
Les cendres se répandront dans l’air
N’oubliez pas
Tous vos costumes d’apparat
C’est tout ce qu’il reste à faire
Foutez le feu
Mettez le à vos matelas
Les cendres se répandront dans l’air
N’oubliez pas
Tous vos costumes d’apparat
C’est tout ce qu’il reste à faire
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11. |
La nuit infinie
03:14
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La nuit est à l’infini
Le vent m’emmène
Sans faire de bruit
Mais j’entends ces rues
Qui me font penser à toi
Désolé c’est plus fort que moi
Désolé c’est plus fort que moi
Cette nuit est une autre vie
Et l’âge d’or du rêve
Est bien fini
Mais le passé
n’est pas complètement derrière moi
Je m’en rends compte parfois
Je m’en rends compte parfois
Bonne nuit
Et surtout bonne vie
Tes traces d’amour m’auront servi
À filtrer le faux
Qui peut brouiller mes choix
Ne t’en fais surtout pas pour moi
Ne t’en fais surtout pas pour moi
Ne t’en fais surtout pas pour moi
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Gymnase Montreal, Québec
Gymnase est le fruit d’une nuit d’excès de chansons françaises et de vieux synthétiseurs analogiques. Son univers dichotomique mélange les couleurs étincelantes des années 80 avec la mélancolie des plus tristes paroles de chansonniers populaires. Kitsch à l’os et assumé, Gymnase vous fera revivre ces années nostalgiques tout en y mettant une touche de romance moderne. ... more
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